Le roi du carnaval

Monsieur Carnaval étant reparti jusqu'à l'année prochaine, les détails du costume peuvent être dévoilés. Beaucoup de princesses, il fallait bien un roi. Le costume de Capitaine Crochet qui a été débuté reste dans le placard jusqu'à l'année prochaine.

Une couronne en carton (couronne des Rois, précieusement conservée par le petit roi qui conserve tout de toute façon, mais "la plus belle") sur laquelle ont été collés de petits éléments type strass de forme arrondie et en étoile. Un rajout avec une feuille cartonnée bleue ajourée par des perforatrices et quelques étoiles rouges et blanches collées.

La couronne est assortie au reste de l'équipement de ce petit roi et à son initiale. La cape coupée dans une ancienne chemise du papa du petit roi permet de passer les bras pour plus de facilité de mouvement dans les combats. La couronne au dessus du J, ainsi que les cordons d'attache de la cape royale sont fait de galons type passementerie, récupérés de longue date. Quelques fleurs de lys, symbole incontournable, ont été découpées dans une couverture en polaire du grand suédois puis collées. Le col et le bas de la cape sont également bordés de la même polaire pour un effet ermine !

Robe bébé vitaminée

Cette robe a presque un an tout comme le bébé auquel elle était destinée.
Le patron... toujours pas... Juste la volonté d'adresser beaucoup de gaité à la nouvelle venue, et toujours à partir de tissus et rubans récupérés (nappe..., restes de rubans de la gentille belle-mère de la Voisine de Lavoisier pour un côté très seventies). Le bébé destinataire étant à environ 800 km et ne connaissant pas sa corpulence, le choix d'une robe ajustable s'imposait. Les rubans peuvent s'attacher dans le dos ou sur le devant, selon l'effet souhaité.

La robe bicolore est partie rejoindre la nouvelle-née accompagnée d'une carte dans les mêmes tons, tout aussi vitaminée, bicolore et un brin vintage.

Tablier d'écolier

Le tablier est parfois de mise à l'école maternelle, et doit se conformer aux règles de l'école en question : ici, prénom lisible sur le devant suivi de(s) initiale(s) du nom, et ruban rouge (car c'est la classe "rouge"). Pour autant, on peut le réaliser en récupérant des tissus au fond des armoires. Jusqu'aux grands restes d'ourlets de jeans (il est parfois pratique d'être petite, finalement) qui se transforment en poche, s'appliquent au dos et font le lien entre la partie arrière et avant du tablier (plus d'aisance si le tablier n'est pas d'un seul tenant).

Le petit écolier est très content de son tablier car "personne n'a le même" et, avec le jean, ce n'est "pas bébé".

Surpiqûre bleu foncé ; rappel de la couleur rouge sur la couture du bouton et dans les coins de la poche.

Polaire

En couverture, qu'elle vienne du grand suédois ou pas, elle peut être transformée très simplement après un usage classique. Echarpes, étoles, bonnets, gilets... D'aspect plutôt rustique, la polaire se fait plus élégante lorsqu'elle est agrémentée.

Pratique et douce, comme sous la forme de ce gilet coupé dans une couverture noire. Comme toujours, pas de patron chez la Voisine de Lavoisier, et donc un gilet sans manche issu de l'imagination et d'un besoin d'avoir le dos bien réchauffé en hiver, les bras libres pour s'affairer surtout à la maison, mais un vêtement polaire utile et sortable ! Donc une chute de tissu en soie (d'une jupe repensée il y a quelques temps) borde l'ouverture sur le devant et inclut l'unique boutonnière. A porter ouvert, ou plutôt fermé pour marquer l'originalité de la forme du gilet (boutonnage haut puis très ouvert sur le bas).

Linge ancien

Du linge ancien récupéré chez les grands-parents, voilà une source d'inspiration et une matière superbe. Le linge ancien est souvent ajouré et cousu avec minutie. Ici, un chemisier provençal très très large (il pouvait être porté par une femme à toutes les périodes de sa vie, même enceinte !), à manches très très bouffantes, a été modifié : réduction de l'ampleur, ouverture des côtés par fentes, suppression des manches qui sont bien sûr conservées précieusement pour un autre ouvrage, ouverture de l'encolure (il était vraiment sage car il se fermait bien haut en encolure ronde) par simple rabat sur les côté car la finition était magnifique, ajout d'un bouton noir à pois blancs pour une touche de modernité toute relative mais suffisante.

Cette transformation a demandé un travail plus que simple. Ce chemisier léger et très agréable à porter en été a un côté début du XXe siècle assez plaisant, mais porté avec un jean bleu il est très actuel.

La Voisine débute

La Voisine de Lavoisier est d'accord avec son voisin. La Voisine de Lavoisier ne perd rien, ne crée pas vraiment, mais transforme ce qu'elle trouve sur son chemin.

Elle se dit que c'est utile et plaisant, toujours pratique et souvent charmant, et pense qu'il y a fort à faire en adaptant plutôt qu'en achetant. En fait c'est dans son tempérament. Alors la Voisine de Lavoisier récupère, conserve, archive, puis plus tard la Voisine de Lavoisier coupe et coud, découd et retaille, découpe et colle, rajoute et détourne, invente une nouvelle fonction à un petit quelque chose qui mérite bien une deuxième vie, et elle s'en trouve tout à fait ravie. Ce n'est pas du tout scientifique, et encore moins technique : la Voisine de Lavoisier n'aime ni les mesures, ni les patrons, ni les recettes. En fait, elle n'en fait qu'à sa tête.

Puis un jour, elle décide de partager sa façon de voir les choses, et se met à publier des posts.